
La nutrition anti inflammatoire
« L’alimentation est la première des médecines » disait déjà Hippocrate.
Comprendre
La nutrition anti-inflammatoire est une approche alimentaire qui vise à réduire l’inflammation chronique dans l’organisme.
Elle repose sur trois grands principes :
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Réduire les aliments pro-inflammatoires (sucre raffiné, excès de graisses saturées, produits ultra-transformés).
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Augmenter les aliments protecteurs et réparateurs (oméga-3, antioxydants, fibres).
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Soutenir les processus naturels de résolution de l’inflammation, grâce à des nutriments spécifiques.
Bénéfices attendus :
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Diminution de la douleur articulaire
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Meilleure mobilité
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Énergie et récupération améliorées
Soutien de la santé globale (cœur, cerveau, digestion
Pourquoi l’alimentation est importante dans la rhizarthrose
Réduire la douleur : en diminuant les molécules pro-inflammatoires circulantes dans le corps, on peut atténuer les poussées douloureuses.
Préserver la mobilité : moins d’inflammation signifie souvent moins de raideur matinale et plus de facilité dans les gestes quotidiens.
Soutenir la réparation tissulaire : certains nutriments (oméga-3, antioxydants) soutiennent le renouvellement cellulaire et limitent les dommages oxydatifs.
Améliorer l’état général : un corps moins inflammé est aussi plus énergique et récupère mieux après l’effort ou la rééducation
Les bases de la nutrition anti-inflammatoire
Limiter les aliments pro-inflammatoires :
Sucres rapides (sodas, bonbons, pâtisseries)
Graisses saturées en excès (fritures, charcuteries)
Produits ultra-transformés riches en additifs et sel
Augmenter les aliments protecteurs :
Fruits et légumes colorés (antioxydants puissants)
Poissons gras et graines riches en oméga-3 (EPA, DHA, ALA)
Huiles végétales de qualité (olive, colza, lin)
Épices anti-inflammatoires (curcuma, gingembre)
Varier et équilibrer : pour éviter carences et déséquilibres, tout en gardant le plaisir de manger.
Le mécanisme en bref
Sans alimentation adaptée : l’organisme reste dans un état de micro-inflammation chronique, qui entretient les douleurs articulaires et accélère la dégradation du cartilage.
Avec alimentation anti-inflammatoire : on diminue la production de cytokines pro-inflammatoires et on favorise la libération de médiateurs pro-résolution (SPM) issus des oméga-3, qui aident à éteindre l’inflammation.
Exemple concret – Arthrose du pouce et alimentation
Une personne souffrant de rhizarthrose qui adopte une alimentation riche en poissons gras, légumes variés et épices anti-inflammatoires, et qui réduit sa consommation de produits industriels sucrés et salés, peut constater :
- Moins de gonflement de l’articulation
- Moins de douleurs lors des gestes de pince (ouvrir un bocal, écrire)
- Moins de raideur le matin
- Plus d’énergie pour suivre les séances de kinésithérapie ou d’ergothérapie
Penser à chaque repas comme à une « opportunité anti-inflammatoire ». Un simple ajout (une poignée de noix, une cuillère d’huile d’olive, quelques fruits rouges) peut faire la différence sur le long terme.